En janvier les seuls travaux possibles, et encore faut il que le temps le permette, se réduisent au transport de fumiers, terreaux, composts, aux labours et aux défoncements.
Blanchir les chicorées sauvages, les Witloofs, et les pissenlits; le tout à la cave, à l'obscurité. Jeter une litière sur les poireaux, on évite ainsi d' être privé de ces légumes, qu'il serait impossible d'arracher du sol gelé.
Chaque fois que le temps est doux et ensoleillé, découvrir si possible, pendant quelques heures, les touffes d'artichauts dans le but d'assainir le feuillage, que l'excès d'humidité détruirait.
Fumer, si ce n'est déjà fait, l'emplacement réservé aux arbres et arbustes; bêcher ensuite pour enfouir ces engrais et pour aérer le sol. Gratter les vieilles écorces et les mousses, sur les tiges et les grosses branches; baddigeonner ensuite à la bouillie bordelaise ou à défaut, avec un bon lait de chaux. Choisir une journée douce et élaguer les arbres de plein vent. Couper toutes les branches et brindilles desséchées et, en même temps les rameaux et gourmands qui, situés au centre de la charpente, sont susceptibles de nuire à l'aération et à l'ensoleillement des productions fertiles. Attendre Février pour tailler les arbres formés et les vignes palissées (en période non gélive);
Il est un arbuste qu'on peut tailler même lorsqu'il gèle légèrement : c'est le framboisier. Si l'on dispose de quelques pieds d'une variété, remontante ou non, couper tout d'abord les tiges sèches qui ont porté les fruits l'année précédente.Couper encore au raz de terre les tiges trop grêles, les tiges trop éloignées du milieu des touffes et aussi celles situées trop au centre, si elles paraissent en excédent. Conserver suivant la valeur des touffes quatre à dix belles pousses de l'année. couper quatre d'entres elles à 0,70m et les autres à à 0,45m. Les premières fructifieront d'abord, puis la fructification s'étendra aux secondes, ce qui permettra de prolonger la cueillette.
Visiter le fruitier et retirer les fruits qui se gâtent.